L'association Les Sabots de Villars a été créée en 2023 avec l'objectif de promouvoir la race du Trait Poitevin ou trait mulassier.

Notre association, via son président, est adhérente de l'Association Races Mulassières du Poitou.

Nous avons constitué cette association suite à l'acquisition de notre premier cheval de trait : Electron de Bois Long. Né en 2014 à Pranzac (16), et acquis en 2022.

A l'origine de cette association deux passionnés de chevaux Marion, cavalière et Mickaël, meneur. La première monte depuis l'âge de 5 ans et est propriétaire d'équidés depuis plus de 20 ans. Le second a pris des cours pour devenir meneur à Verdille Attelage, avec Patrice Bagilet, plusieurs fois champions de France d'attelage.

La cotisation annuelle 2024 est fixée à 20 € par adhérent.

Aisément reconnaissable à ses formes allongées, le Trait poitevin mulassier possède une encolure longue à la crinière fournie et des membres puissants, chargés dans leur moitié inférieure, de crins gros et abondants. Il mesure 1,60 à 1,70 m avec un poids moyen de 750 kg pour les mâles. Sa robe, aux teintes variées, peut être grise, noire, baie ou isabelle.

Pour corroborer l'hypothèse d'un cheval de trait originaire des Marais du Bas-Poitou, Eugène Ayrault, vétérinaire à Niort au XIXème siècle, s'appuie sur la morphologie de l'animal, "qui porte le cachet, dans toutes ses fibres, dans toutes ses formes, [...], de l'influence d'un sol bas et humide...".

Au XVIIème siècle, la souche indigène aurait cependant été croisée avec des animaux provenant des Pays-Bas. En 1867, un zootechnicien réputé, André Sanson, considère même "qu'il n'existe aucune différence caractéristique entre le type poitevin et la race flamande...", un cheval lourd du nord de l'Europe qui accompagnait les travailleurs hollandais venus dans le Marais Poitevin pour y réaliser les travaux d'aménagements hydrauliques commandités par Henri IV.

A ce propos, Sausseau (directeur des services vétérinaires des Deux-Sèvres), fait remarquer, dans un ouvrage publié en 1925, que "si des sujets tirés des Pays-Bas ont pu faire souche dans nos régions en voie de dessèchement, ils ont dû s'y rencontrer avec des chevaux d'un modèle voisin et y conserver leurs caractères, parce qu'ils se sont trouvés soumis à la même ambiance que dans leurs polders de provenance".